Susan a sa vie au Honduras, à aider ceux qu’elle pense aider. Elle est hantée par les ravages que provoquent les cyclones et le désarroi des survivants.
Philip est aux USA et vit comme tout le monde.
Ils se connaissent depuis la tendre enfance. Ils s’aiment. Platoniquement surtout, dans le bar de l’aéroport de Newark. Je ne sais pas où c’est mais cela n’a aucune importance. Ils se promettent de toujours être là l’un pour l’autre. Surtout lui.
Il attend qu’elle se pose plus que quelques minutes, entre deux vols. Puis il finit par rencontrer une autre femme, Mary, journaliste.
Un petit garçon naît de cette union, Thomas.
Un cyclone fait disparaître Susan. Selon leur promesse il se retrouve à devoir s’occuper de l’enfant de Susan, Lisa.
Lisa et Thomas s’entendent bien. Mary et Philip ont des ''accrochages''. C’est dur pour Mary d’accepter Lisa. C’est très dur aussi pour Lisa d’accepter Mary.
Mary est en détresse constante de n’avoir plus sa mère, son amour lui manque.
Mary et Lisa, finalement s’accordent et Lisa réussit ses études.
Mary provoque une rencontre entre Lisa et un centre de surveillance des cyclones
C’est l’impatience qui tue l’enfance (p 203)
L’enfance a ses vertus. Elle nous sert à construire les fondations de nos rêves et de nos vies. C’est dans cette mémoire que tu viendras puiser tes forces, fouiller tes colères, entretenir tes passions, et bien souvent repousser les frontières de tes peurs et de tes limites (p203)
Certaines blessures de l’enfance ne cicatrisent pas, elles se font oublier, le temps de nous laisser grandir, pour mieux resurgir plus tard. (p 205)
Aimer, ce n’est pas renoncer à sa liberté, c’est lui donner un sens. (p109)
Ça ne suffit pas d’aimer, il faut être compatible.
-Qu’est ce que cela veut dire ?
-Qu’il faut aimer la vie que l’on va mener avec l’autre, partager les envies, les attentes, avoir les mêmes objectifs, les mêmes désirs. (p 88)
Chez nous se marrier avec quelqu’un que nous aimons, c’est une raison d’être heureux. (p 89)
La profondeur des sentiments de tous les personnages est palpable. Et donc je ressens ceci comme étant ce que l’auteur a voulu transmettre.
Susan est perdue de ne pas avoir eu de mère et elle compense par une sorte de fuite qui la fait être hyperactive pour ne pas voir le vide intérieur dû au manque d’amour maternel.
Mary souffre de ne pas avoir de fille. Lisa souffre de ne plus avoir sa mère, et elle ne comprend pas pourquoi sa mère lui a fait ce coup là !
Mary et Lisa finissent par s’accorder parce que chacune respecte l’autre et aucune ne cherchent à ce que l’autre lui apporte ce dont elle manque. Chacune ne peut apporter que ce qu’elle a elle-même reçu à partager.
J’ai beaucoup aimé dans cet ouvrage la forte présence du partage, de l’autre. du respect de soi, et de l’Amour.